À Alger, le capitaine Degorce retrouve le Lieutenant Andreani, avec lequel il a affronté l’horreur des combats puis de la détention en Indochine. Désormais, les prisonniers passent des mains de Degorce à celles d’Andreani: les victimes sont devenues bourreaux. Degorce, dépossédé de lui-même, ne trouve l’apaisement qu’auprès de Tahar, commandant de l’ALN, retenu dans une cellule qui prend des allures de confessionnal. Sur une scène désolée, fouettée par le vent, le sable et le sang, Jérôme Ferrari trace, par delà le bien et le mal, un incandescent chemin d’écriture vers l’impossible vérité de l’homme, dès lors que l’enfer s’invite sur…
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